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Harold et les Dragons, comment dresser son dragon


Nous retrouvons Harold et ces jeunes compagnons vikings du village de Burk, prêt à participer à un rituel initiatique aussi dangereux que stupide…

S’introduire dans la caverne des jeunes dragons, pour en capturer un spécimen, qui sera, par la suite dresser par ces Vikings en herbe.

Malheureusement, l’épreuve ne se passe pas comme prévu, l’un des jeunes réveille tous les dragons de la grotte.

Malgré cette mésaventure, tous ont réussi leur épreuve, vînt maintenant l’étape la plus difficile, le dressage. Et Harold ne sait pas comment s’y prendre car son dragon ne ressemble à aucune espèce connue, il est aussi petit et chétif qu’Harold, et se montre incroyablement têtu.

L’enjeu est important, si Harold échoue, il sera banni de son village et de toutes les tribus vikings.

Assurément, ce roman a plus de notoriété que le Temps des Magiciens, étant donné qu’il a été adapté au cinéma et à la télévision aussi.Pour ceux qui n’ont pas lu ma dernière chronique dans la rubrique des petits chats, voici la dernière nouveauté tirée du même auteur que la dernière fois, Cressida Cowell.

Une plume maîtrisée et pleine d'humour

Avec Cressida Crowell, on n’a pas le choix, on rentre dans l’histoire directement, sans préambule, sans introduction, on doit s’adapter et comprendre dans quel univers elle nous a projeté. Comme j’ai récemment lu un autre de ces romans (Le Temps des Magiciens), je perçois certaines similitudes dans le travail des personnages, la fantaisie dans le choix des noms, un certain humour et une tendance à adorer nous présenter des héros antagonistes l’un de l’autre (ici cela concerne Krokmou et Harold).

Le côté « pédagogique », comme je le nomme dans ces récits, ressort toujours dans les innombrables dessins au trait enfantin qui illustrent ces propos, des découvertes fait par les personnages, et ici en l’occurrence, des fiches concernant le dressage des dragons.

Le récit est vraiment agréable à lire, très fluide, avec un bon enchevêtrement des scènes d’action trépidantes et des moments très drôle. L’un de mes passages préférés se trouve pendant le dressage de Krokmou, où Harold expérimente des méthodes aussi farfelues les unes que les autres, comme de crier très fort, marchander, raconter des blagues.

La plume de Cressida Cowell est toujours follement amusante et originale, elle nous régale avec ces personnages courageux, loufoques, hauts en couleur, ou parfois incroyablement stupides. Mais toujours avec cette note d’humour dans le récit, et dans les noms de certains personnages comme Rakaï le Louche.

Une histoire drôle, une amitié qui se construit

Nous sommes accompagnés au début du récit, par un Harold plus âgé et nostalgique qui nous raconte son enfance dans la tribu viking et l’âge d’or des dresseurs de dragon sur l’île de Burk.

L’une des différences majeures avec le film, c’est qu’au début du roman, les Vikings vivent déjà avec des dragons, mais ils ne les comprennent pas bien et se contentent de leur hurler dessus pour leur donner un ordre. En plus, Harold a capturé un dragon minuscule, sans doute un dragon de jardin, les plus inoffensifs, Crocmou est à peine plus grand qu’un caniche, contrairement au fier furie nocturne du dessin animé.

Harold est un jeune garçon au corps chétif, peu robuste, légèrement pessimiste, pas forcément courageux mais sans forcément être un couard, Harold contrairement à ces condisciples, se distingue par son intellect. Ce qui est assez proche de l’adaptation dans le dessin animé. Son grand père, le vieux Clovisse, est un personnage plutôt loufoque pour un Viking, bien loin du grand et dur à cuire que peut être le père d’Harold. Il a plus l’allure d’un devin déjanté, persuadé que son petit-fils sera promis à une grande destinée.

L’image des dragons n’est pas très flatteuse dans ce récit, déjà ils ont tous des formes et des tailles extrêmement variés, ils sont réputés pour leur mensonge, leur duplicité, leur fourberie, et bien que les Vikings les « dressent », s’il faut s’enfuir, ils le feront.

Quelque chose d’assez drôle et surprenant, c’est le fait que les dragons ont une forme de langage, qu’Harold parle et comprend (malgré le fait que ce soit interdit par son père). Cela lui confère néanmoins un avantage, il comprend tout ce que disent les dragons, et cela va avoir une importance capitale. Mais toute cette partie de l’histoire, où Harold tente de dresser Krokmou est vraiment drôle et touchante.

Cette histoire est sans prétention, c'est comme une introduction, il y a peu d'action, mais on retrouve avec plaisir l'humour et la créativité de la plume de C. Cowell. J'attends impatiemment la suite pour voir comment va évoluer la relation entre Harold et son dragon, et si un peu plus d'action va arriver sur l'Île de Burk... Allez un bon 7/10.

Harold et les Dragons, Comment dresser son dragon, Cressida Cowell , Hachette Jeunesse, (nouvelle édition) 2018

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