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Les Filles de Malory School


Les Filles de Malory School - Enid Blyton

Malory School n'est pas un collège ordinaire, la bâtisse est magnifique, les uniformes également. Les élèves sont toutes tellement heureuses, que Dolly Rivers compte bien y passer ces meilleures années ! Joué des tours à ses professeurs, elle a hâte de s'y mettre, surtout avec l'aide de Géraldine, qui est la reine des farces.

Elle va découvrir que la vie en pension est riche en divertissement, mais va aussi devoir apprendre de ces erreurs, de ses bêtises, mais au bout du compte, le principal, c'est qu'elle va rencontrer à Malory, ces meilleures amies.

Amitié, trahison, un bon livre d'apprentissage de la vie.

Aujourd'hui, ce n'est pas n'importe qu'elle lecture que je vous fais, découvrir, c'est ma "première lecture", celle qui m'a donné envie de lire pleins d'autres ouvrages!

Donc un livre important (pour moi), divertissant, que vous allez adorer j'espère.

Girl Power à l'école!

J’aime bien l’univers « girly » de ce roman, avec l’école, les uniformes, le pensionnat où on passe de belles années et où on trouve ses meilleures amies (pour la plupart d’entre nous). Pour le côté moralisateur, "on apprend de ses erreurs" ou "leçon de vie", cela ne me dérange pas car c’est fait avec suffisamment de finesse.

On y suit, l’histoire de la jeune Dolly qui va entamer sa première année dans un pensionnat anglais, ou les cours de mathématiques, de langues, d'histoire, mais aussi de couture, de dessin, de natation… sont à l’honneur. L’intérêt de ce roman est de suivre l'histoire de Dolly et ses amies, leur évolution dans une vie nouvelle qui va participer à les forger émotionnellement et intellectuellement. Mais aussi de faire des bêtises, découvrir les amitiés qui vont se former dans cette première année. L’auteur met un point d’honneur à éduquer ces jeunes lecteurs, en montrant que ce n’est pas parce qu’on est intelligente que l’on doit se dispenser d’étudier. Ou que même nos défauts, peuvent être surmontés si on apprend à avoir confiance en soi et en les autres.

L’histoire se déroule dans un pensionnat pour jeunes filles, mais on n’y évoque pas de problème de classes sociales ou autres éléments parfois prise de tête dans certains romans. C’est un pensionnat, c’est cool, on a des uniformes, des copines, des dortoirs, les infirmières au petit soin, des cours classiques, mais aussi pleins de sport et de disciplines artistiques et la bonne nourriture !!! Sincèrement en lisant se livre plus jeune, j’étais emballé, mais la déception fut grande quand j’ai découvert mon internat et mon dortoir…. La jeune Dolly également à énormément idéalisé le pensionnat, mais heureusement n’est pas déçu et prend rapidement ses marques.

Quelques éléments m’ont rappelé la saga Harry Potter, d’abord, les élèves se rendent en train dans leur école, et passent leurs journées et leurs nuits dans un château !! (Pas aussi imposant que celui dans Harry Potter bien sûr). De plus, tout comme dans la saga, les élèves sont répartis dans des dortoirs différents, appelé division, chacun a son dortoir dans une des tours de la bâtisse (nord, sud, est, ouest), avec bien évidemment un enseignant référent pour la maison, ainsi que des chefs de division (des préfets, qui ont vraiment un rôle de mentor et de surveillant). Après l’intérêt des divisions, ne va pas plus loin, pas de compétition entre chaque ou de compétences particulières et des éléments vestimentaires distinctifs.

Un style aérien, aux descriptions un peu trop légères

Nous suivons les aventures de la jeune Dolly Rivers, on peut parfois suivre d’autres personnages, mais les transitions sont bien réalisées et ne bouleversent pas notre lecture.

Le vocabulaire est riche et recherché, et je trouve que ce livre est une bonne lecture pour comprendre ou voir en application les règles de grammaire et de conjugaison française, surtout quand on débute dans cet apprentissage. C’est sans hésitation que ce livre est déclaré « idéal pour les premières lectures de l’apprenti lecteur ».

Le récit est rythmé par de nombreux dialogues, avec de temps en temps une touche d’humour, on ne s’ennuie pas. Même s'il y a peu d’action et de scène forte, la lecture des aventures de la jeune Dolly se fait agréablement. Et on a parfois envie d’être là-bas nous aussi.

A mon grand regret, les descriptions ne sont pas assez étoffées à mon goût et ne nous transporte pas assez dans l’univers de l’histoire. On a parfois du mal à imaginer l’atmosphère, l’ambiance des lieux. De belles illustrations en couleurs remédient néanmoins à ce problème, elle représente certaines scènes du roman, mais surtout des personnages. Des illustrations moins travaillées, en noir et blanc, illustrent quant à elle chaque début de chapitre.

Une Farandole de nouvelles amies

Bien que l’auteur développe peu ces descriptions, elle prend le temps de décrire quelques-unes des compagnes de Dolly, le physique n’est pas forcément beaucoup développé. Cependant elle parle de leur personnalité, leur façon d’être, et n’hésite pas à dévoiler les bons comme les mauvais côtés des jeunes pensionnaires. Avec parfois une tendance un peu trop moralisatrice, mais on avait déjà vu cette tendance dans Charlie et la Chocolaterie.

Dolly est gentille, douce, pleine de bons sentiments et de bonnes intentions qui parfois font ressortir un caractère bien trempé. Elle est parfois un peu trop idéaliste et radicale dans ces choix, elle a du mal à comprendre les personnes qui ne sont pas aussi courageuses, intrépides et ouvertes qu’elle. Mais elle va devoir apprendre à faire un peu plus preuve d’ouverture d’esprit et de sagesse, et c’est ce que va lui apprendre le pensionnat.

Miss Potts la responsable de la tour nord, nous rappelle notre chère professeur Mcgonagald avec son tempérament énergique, sévère mais apprécié et respecté, et professeur de mathématique (je verrais bien Mcgonagald professeur de mathématique).

Géraldine, franche, gaie, un peu brute de décoffrage mais une bonne camarade, qui a permis à Dolly de bien s’intégrer à la vie au pensionnat, qui quand on a treize ans est une étape difficile. Elle me fait un peu penser à Ron, mais elle n’a pas son côté gaffeur, par contre elle fait aussi partie d’une grande famille de plusieurs grand-frères.

Mais nous avons aussi des personnages classiques dans leurs personnalités (car souvent repris dans ce genre de roman), mais qui apporte du changement dans le récit. Brigitte, la pimbêche, prétentieuse, orgueilleuse ; Mary-Lou, la timide, pleurnicheuse et manipulable ; enfin Edith secrète et renfermée.

L’auteur, ne développe pas ces personnages inutilement. Pour les personnages plus charismatiques, et sympathique, les qualités nous éclatent au visage, mais elle met les personnages dans des situations qui permettent aussi de montrer leur fragilité et avant tout leur défaut. Dolly, prise d’un accès de fureur suite à une mauvaise blague, va gifler et s’emporter sur une de ces camarades. Au contraire des personnages, mis au départ en avant avec des personnalités « négatives », comme Brigitte, Edith et Mary-Lou, vont également avoir l’occasion de faire ressortir de meilleures parts d’elles mêmes. Malgré ces accès de « poltronnerie », comme dise les filles, elle va faire preuve de beaucoup de courage, de sang froid et gagner l’estime de ces camarades.

Pas de plus ou de moins ici, car c'est un roman bien sympathique, divertissant, touchant, et j'ai hâte de m'acheter les tomes suivant! Et oui car ce n'est que le tome 1!

Les Filles de Malory School, Enid Blython, édition la Nouvelle Bibliothèque Rose, Hachette, 1971

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