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  • Elline

Le Sang, des Dieux et des Rois


Des événements sans précédent vont bientôt avoir lieu, le Tournois de Sang va élire le meilleur guerrier du Monde Antique, les seigneurs ésariens prennent de la puissance et menace la magie et les anciennes croyances.

De plus, la puissance du Roi Philippe de Macédoine ne cesse de créer des tensions et des jalousies. C’est dans ce contexte que nous rencontrons des jeunes guerriers, des guerrières, des princesses, des enfants des campagnes.

Ils souhaitent faire leurs preuves dans ce monde, et découvrir qui ils sont.

Nos héros sont destinés à voir leur chemin se croiser, qu'est ce que cela va donner sur leur destinée

Mais, mais ce n'est pas tout, la fin de l’âge des Dieux arrive, que va-t’il se passer pour eux, comment les bouleversements qui sont proches, la magie, vont impacter leur vie.

Quand j’ai commencé ce récit, j’ai eu une impression bizarre, comme d’être happé par l’histoire, directement dans l’action sans que l'on fasse de concession, sans que j’ai le choix. Ça me fait rarement cet effet, mais quand je ressens cela, je trouve que c’est un très bon signe. Un gros merci aux éditions Robert Laffont pour m'avoir gentiment envoyé ce roman en ebook, maintenant passons aux choses sérieuses !

Commençons par le commencement...

On débute cette chronique par mon ressentis du style de l'auteur. Un style soutenu et travaillé, avec beaucoup de description sur les paysages, les lieux de vie, la nourriture, parfois de manière imagée, mais sans en faire trop. Elle essaye régulièrement de nous faire rentrer dans cette époque, dans cette ambiance et donc dans l’histoire qu’elle nous raconte.

Elle nous entraîne directement dans son monde, avec ses personnages, en alternant des scènes d’action bien maîtrisées et des scènes plus calme de découverte de l’univers qu’elle a créé. Car c’est important dans un premier tome d’une saga de présenter les personnages et lieux d’intrigues principaux. Les dialogues, sont présent mais n’alourdissent pas le récit, car les dialogues à rallonge (c’est chi**, même au cinéma. Qui parle autant dans la vraie vie à part des super bavard –comme ma sœur :p).

On n’est pas déçu, la dimension fantastique arrive rapidement dans le roman et pour mon plus grand plaisir. La dimension fantastique se présente de différentes manières, premièrement via les pouvoirs que possèdent certains des personnages. On trouve dans son récit un léger mélange entre croyance divine et mysticisme. Un mélange bien maîtrisé, cela se remarque encore plus, car l’auteur a fait un super travail: dans ces recherches, ces connaissances mythologiques, sur les rites, les habitudes du quotidien (notamment les repas, les offrandes, les mets les plus précieux).

Mais aussi dans le côté rite magique, avec des incantations liées au cycle de la lune, des saisons, des sacrifices (pas qu’avec des animaux). Certains personnages ont des pouvoirs dès le début, d’autres non, certains vont les découvrir avec le temps. Mais à chaque fois, ils n’ont pas vraiment conscience de tout ce dont ils sont capables, ou même de la nature de leur magie.

Et j’adore découvrir un univers, petit à petit comme ça, que les mystères nous soient dévoilés comme ça, par hasard, dans un moment de suspens ou d’action dans l’histoire.

Dans l'Antiquité... vers la fin de l'âge des dieux

L’auteur nous raconte l’histoire de plusieurs personnages Alexandre, Hépestion, Jacob, Cynané, Zofia et Katrina, il nous arrive parfois de suivre la mère d’Alexandre, Olympias.

Katrina, belle et impétueuse, s’interroge sur la personne qu’était sa mère et ce qui a causé sa mort. Elle doit savoir, avant de continuer sa vie, elle a besoin de réponse. Jacob quant à lui aime Katrina, il veut faire son bonheur et lui offrir tout ce qu’elle pourrait désirer et qui pourrait la rendre heureuse. Alors c’est décidé, il va participer au Tournois de Sang, devenir un guerrier reconnu pour pouvoir l’épouser.

Alexandre connaît sa destinée, il est le prince héritier, et pourtant rien ne va. Son père ne lui fait pas confiance, sa demi-sœur le déteste, seul son meilleur ami, Hépestion, lui est fidèle, et va l’aider dans sa quête. Pour ne rien arranger, le prince suscite les regards et les inquiétudes des autres, il est boiteux et à des yeux aux couleurs différentes. Il veut faire ses preuves, prouver qu'il fera un bon roi et pour cela, il doit trouver un moyen de se guérir.

Hépestion, quant à lui, est très fidèle à Alexandre, c’est son ami, son chef, celui qui l’a sauvé. Mais qui est-il lui? Sans Alexandre pour le soutenir, qui peut-il être ou devenir, face aux responsabilités royales pesant de plus en plus sur Alexandre. Il doute de son avenir.

Cynanée quant à elle veut faire ces preuves, montrer qu’une femme peut se battre, peut régner, mais peut surtout, vaincre son frère et son horrible belle-mère.

Et pour finir la jeune Zofia, princesse de sang, vivant dans le palais de son oncle, elle est amoureuse d’un jeune soldat. Mais son oncle en a décidé autrement et va la marier au plutôt. Cette fois non, elle ne se laissera pas faire et va choisir son destin.

Je suis très fan de toute cette fresque de personnage, on passe de l’un à l’autre sans problème, naturellement et c’est plutôt agréable. Les personnages sont entiers, vrais avec des personnalités complexes. On n’arrive pas à les cerner complètement, l’auteur nous les dévoilent petit à petit, car eux aussi sont en train de découvrir qui ils sont et qui ils vont devenir. Et c’est vraiment génial de voir les personnages de l’histoire découvrir leur destiné, et de comprendre comment leur choix, vont agir sur leur monde, et même sur la destinée des autres parfois. En plus, on découvre différent endroits du monde Antique, la Perse, la Macédoine.

C’est au II ème acte que les personnages prennent de plus en plus de risque, ils font des choix difficiles, ce qui commence à nous révéler les véritables intentions de certains d'entre eux. Le tout est de savoir comment leurs actions vont se répercuter les uns sur les autres…

A travers la vision de chaque personnage, nous percevons leur monde et ces difficultés vues différemment par chacun d’eux. Ce qui fait que les rebondissements, le suspens, arrivent rapidement et rythme le récit, parfois elle nous laisse même avec un sacré suspens à la fin d’un chapitre et passe à un autre personnage nous laissant en pleine crise de « Et après !! la suite vite !! », bref on ne le referme pas facilement.

Une fresque de futures légendes de la Grèce Antique

Les campagnards:

Kat est le premier personnage que l’on suit, c’est une orpheline, vivant chez un potier et sa famille, on découvre rapidement une jeune fille fougueuse, vive, indépendante, une jeune femme plutôt moderne. Jacob, jeune éphèbe de la paysannerie antique, bien bâti, gentil, rusé, romantique mais surtout un peu trop influençable je trouve, ces décisions vont de plus en plus l’éloigner de celle qui l’aime.

J’aime bien leur relation à tous les deux qui évolue sous nos yeux, compagnons de jeu dans l’enfance. Mais l’adolescence étant là, leur perception l’un de l’autre est complètement différente et cela leur saute aux yeux. Leur relation se complexifie, entre l’amitié et l’amour naissant. Une chose difficile à gérer pour eux car on comprend bien que chaque personnage a une sorte de quête qui ne sera pas forcément compatible avec leur amour naissant.

Les aristocrates macédoniens :

Alexandre est impulsif, fougueux, avide de faire ces preuves envers son père et les conseillers royaux, et installer sa position en tant que prétendant au trône de Macédoine. La relation conflictuelle avec son père, et l’amour immodéré que lui porte sa mère sont des éléments de l’histoire du vrai Alexandre qui ont bien été retranscrit dans le récit. Héphestion, lui, est un ami fidèle, qui peut être impulsif et orgueilleux, mais aussi avec un manque de confiance en lui qui peut le rendre facilement manipulable.

Tous deux guerriers chevronnés, ils viennent juste de revenir au Palais après avoir passé quelques années à apprendre la philosophie, l’histoire, les mathématiques, etc., auprès d’Aristote.

Cynané, demi sœur d’Alexandre, guerrière accomplie (garçon manqué pour l’époque) qui souhaite juste vengé l’assassinat de sa mère, et le fait que son demi- frère hérite de tout. Elle manipule, séduit, ment, tout est bon pour atteindre son objectif.

La princesse Perse:

Zofia, habite plus loin que les autres protagonistes, elle habite près des régions Perses. Toujours choyée, et chouchoutée, elle a moins de liberté que Cynanée et Katrina. Douce, naïve, téméraire et impulsive, elle recherche la liberté à tout prix. Mais elle connaît également moins les réalités de son monde et va payer le prix de son impulsivité.

Les filles se ressemblent beaucoup toutes les trois, elles sont impétueuses, volontaires, déterminées et bien décidées à avoir la maîtrise de leur destin. Déjà que ce n’est pas toujours facile de prendre en main son destin, mais en plus quand on est une femme pendant l’Antiquité… Pas facile facile.

Le Sane des Dieux et des Rois, tome 1, édition Robert Laffont,, Eleanor Herman

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