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Cycle de Barcil, Riguel le Téméraire et Etolien le Manchot

Bonjour à tous, aujourd’hui non pas un article, mais deux, assez court je le conçois mais comme on est sur un format de nouvelles et non de roman. J’ai fait la rencontre virtuel de l’auteur il y a quelques, temps, dans les débuts du blog. Je n’avais pas conscience, à ce moment-là, que je m’embarquais dans une aventure qui va avoir de l’ampleur. 5 nouvelles pour l’instant, bientôt 10, 10 écrits pour introduire une solide saga fantasy, en tout cas je l’espère bien. Vous pourrez trouver sur le blog un autre article du Cycle de Barcil « Orglin la Primitive » : https://souslaplumedelline.wixsite.com/blog-elline/post/2018/06/15/le-cycle-de-barcil-orglin-la-primitive


J’espère que vous allez apprécier ces deux chroniques ! Bonnes aventures livresques !



Cycle de Barcil, Riguel le Téméraire, Jean-Marc Dopffer, 2020


Dans l’immensité blanche du Svalbard, les clans de guerrier svalbardiens vivent dans ces contrées hostiles et peu fertiles. Les guerres de clans et la survie sont leur quotidien, ainsi que leur rites et coutûmes.


Riguel doit lui aussi réussir son rite initiatique. Courageux et déterminé il compte bien affronter le Désert Blanc à la recherche d’un trophée, un ours blanc.


Si la chasse est bonne, il sera parti enfant, il redeviendra homme, et sa voix contera dans les décisions et l’avenir de son clan.


L’influence du peuple viking dans l’imaginaire de l’auteur pour la construction de cette nouvelle est plus qu’évidente.


La construction des sociétés sous forme de clan, les rites initiatiques brutaux, pour devenir des hommes mais aussi la rudesse des guerriers et leurs respects des traditions ainsi que de leurs croyances chamaniques.



Comment tous ces personnages vont se rencontrer ? Ont-ils la connaissance les uns des autres ? Pas vraiment, en tout cas pour Riguel et son peuple, s’il existe d’autres peuple au-delà du Svalbard, leur connaissance semble bien mince. Mais quel a été ma surprise lorsque Riguel rencontre Cassini, une jeune femme pilote de vaisseau qui échoue dans les terres blanches et glacées ? Certains y verraient une incursion science-fiction douteuse, non il ne faut pas. Avec l’arrivée de Cassini on prend conscience de l’immensité du monde que JM Dopffer a construit. Les peuples n’ont pas évolué de la même façon, cela se constate avec l’écart technologique entre les svalbardiens et les habitants d’Astragan. Un mur sépare ces deux mondes…et si un jour il se brisait ?


J’ai vraiment adoré cette nouvelle. Que ce soit le personnage, qui a une ouverture d’esprit et une ambition que je ne soupçonnais pas, j’ai très hâte de le voir évoluer dans de nouvelles aventures !! Mais aussi de se retrouver dans ce grand nord moyenâgeux, probablement à un tournant de cette civilisation suite à la rencontre particulière qu’a fait Riguel. Est-ce que la série Viking ma contaminé ? Non c’est sans doute la simplicité de de leur vie, l’acceptation de son destin faces aux révélations des chamanes, les nornes. Et ces visages fermés de résignations faces aux difficultés de vie qu’apportent ces contrées qui vont peut-être, être bouleversé par un esprit jeune dont la vie a basculé.



Cycle de Barcil, Etolien le Manchot, Jean-Marc Dopffer, 2017



Le grand et taciturne Etolien parcours le Royaume de Tigyl, arrivé depuis peu au Val d’Aquelys, on le retrouve dans une auberge, passant une dernière nuit charnelle avec une femme, avant d’accomplir sa mission, dont on sait peu de choses.


L’homme malgré sa grande stature ne manque pas de dextérité pour brandir sa dague, et se déplacer silencieusement. Il pourrait être plus qu’utile dans une guilde d’assassin. Surtout que la ville n’est pas tranquille, le roi perd de son autorité, les conspirateurs sont à chaque coin de rue.


Il ne va pas hésiter à se salir les mains, montrer sa valeur, mais va-t-il adopter les idées et mœurs de la guilde ? Qu’elle est sa mission ?


Etolien est quant à lui plus solitaire que Riguel, empreint d’une certaine noblesse dans les idées. C’est un guerrier accompli, mais on ne cerne pas complètement son but, enfin ça c’est au début.



La fin de cette nouvelle nous révèle un personnage bien cachottier, avec de l’ambition, de l’honneur et bien au fait des rouages de la politique. L’univers dans cette nouvelle se rapproche beaucoup plus de la fantaisie médiévale classique, mais cela change d’être au sein d’une guilde d’assassin. Dans cette nouvelle on est au cœur des faces les plus sombres d’une société, rue lugubres, assassins, complots, les luttes de pouvoir sont intenses. On ne connaît pas l’implication exacte de Riguel, mais sa mission le conduit à intégrer une guilde d’assassin. Le chef, Horak, est ferme et intransigeant, un contrat, on l’exécute, pas d’initiative personnelle. Riguel va-t-il laisser l’intransigeant Horak guider ses décisions ?


Vous remarquerez rapidement le style de l’auteur, soigné, vocabulaire riche, dynamisme et une attention sur certains petits détails que j’apprécie et qui contribuent à instaurer l’ambiance du récit, ce qui est important dans un format aussi court. Au final sur les trois nouvelles on retrouve un schéma de construction assez proche. On rentre rapidement dans l’histoire, dans l’action (pas d’introduction parfois épuisante des personnages… ouf !!). Nos héros ont une mission dans cette nouvelle à accomplir, et c’est véritablement les péripéties qui vont entourer cette dernière, vont contribuer à forger ceux qu’ils vont être dans le roman...Enfin c’est surtout mon impression, je vous laisse vous faire une idée, entre 25 et 45 pages, la lecture ne prend pas trop de temps ! N’est-ce pas ?


Voici un lien si vous souhaitez en savoir plus sur l’auteur et l’univers du Cycle de Barcil en pleine construction : http://dopffer.fr/le-concept/


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