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  • Elline

Claddagh, tome 1 la Subsistance de l'étant


Nollaig est un jeune homme qui a une vie bien mouvementé avec sa famille, un caractère impulsif, un métier de cuisinier passionnant et prenant.

Bon il a quand même une toute petite particularité, il a un odorat sur développé, une queue de furet et bien sûr les oreilles qui vont avec. Il a néanmoins toujours bien réussi à vivre comme cela et se pensait heureux, pleinement heureux.

Mais la perte de son oncle préféré, celui qui lui a le plus appris et l’a aidé à avoir un peu plus confiance en lui, va tout bouleverser.

Il n’accepte pas ce qu’il se passe, il n’accepte pas se bouleversement dans sa vie.

Après un exil en Irlande pour se ressourcer et retrouver ses racines, une jeune fée va avoir besoin de lui.

Et une occasion va se présenter à lui, se rendre à Mag Mor, le monde des morts, et sans doute y retrouver des membres de sa famille.

Merçi aux éditions Alter Real de m’avoir proposé ce récit, je dois avouer que une personne moitié homme, moitié furet cela m’a intrigué, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre alors j’avais hâte dans savoir plus.

Une plume fluide, qui nous transporte, mais trop familière

Le titre, claddagh, fait bien sûr écho à la bague d’engagement amoureux dans la culture celte, et c’est vraiment à la toute fin de cette histoire, que l’on nous donne les prémices de l’importance que va avoir ce bijou dans la quête de Nollaig.

L’intrigue est bien menée, et l’on n’a pas le temps de s’ennuyer durant toute nôtre lecture. L’auteur a une plume fluide, addictive et qui reste cohérente avec son personnage principal. Le style narratif est introspectif, mais un peu trop familier pour mois et cela ne m’a pas forcément toujours séduit dans ma lecture. D’un côté cela à le mérite de rester cohérent avec le caractère et la façon de s’exprimer de Nollaig et en même temps, ce n’est pas l’idéal quand on sort des dialogues. L’auteur nous fait donc découvrir, avec ce ton familier et ces notes d’humour, l’Irlande et un monde imaginaire, le Mag Mor.

Un héro parfois agaçant, mais une âme sensible au fond

Nollaig est le genre de personnage que l’on met du temps à apprécier. Son extrême familiarité, une certaine lâcheté et fébrilité et sa tendance à rejeter tout ce qui l’entoure cela ne m’a pas séduit au départ. Jusqu’à ce que l’on perçoive les prémices du vrai au contact d’autres personnages comme Licelia, Lomàn ou encore la petite patate (vous verrez de qui il s’agit). Nollaig nous montre alors une autre facette, celle d’un garçon gentil, sensible, à l’écoute. Donc parfois il va rejeter tout être humain sur son passage, et à contrario se prendre d’une affection débordante pour une jeune fée perdue. Son côté mi furet, fait de lui un être à part, spécial, mais vous en saurez plus à la lecture….

On rencontre Nollaig à une période difficile de sa vie, ou il assiste au décès de son oncle. Sa fragilité ressort beaucoup, les liens familiaux n’ont pas d’importance pour lui et il préfère partir loin de tout. L’Irlande, terre de ces ancêtre lui paraît être le lieu où il faut aller, pour retrouver d’autres membres de sa famille et ses racines Irlandaises.

Malheureusement, l’auteur exploite peu ce côté-là de l’histoire, et on ne va pas apprendre beaucoup d’élément sur les racines irlandaises de Nollaig, et lorsque cela se produit on nous donne les infos de façon anecdotique.

Au final ses racines irlandaises nous sont présentées via le périple dans Mag Mor et la rencontre avec des créatures de légende. Notamment la jeune Licela, jeune fée en apprentissage, dont la candeur a bien contrebalancé le pessimisme de Nollaig au début du récit, dommage qu’elle ne soit pas plus présente par la suite.

Premières découvertes de la culture celte

J’aime beaucoup la culture celte, mais je ne m’y connaît que très peu, donc j’ai été contente des découvertes que j’ai faites à travers ce récit, principalement sur les contrées du Mag Mor et sur les créatures que l’on y rencontre. J’y ai découvert par petite touche les prémices d’une culture aux légendes riches, et je trouve que l’auteur nous présente les choses simplement, naturellement, comme s’y en se retournant on allait croiser le regard d’une fée. J'aurais aimé être encore plus baignée dans la culture celtique, mais c'est un ressentit très personnel.

Mag Mor est un endroit particulier, à la fois familier et particulièrement étrange. Des collines, des forêts verdoyantes, des châteaux et des ruines du fin fond des âges. Et pourtant, l’ambiance y est étrangement sans vie, on n’y croise pas souvent des animaux, mais plus souvent des créatures de légende. Et peu à peu, avec l’arrivée dans ce monde étrange, le récit prend de plus en plus une dimension fantastique, créatures, pouvoir magique, divinités celtiques, autant vous dire qu’un homme furet, ça paraît normal !

Ce que j’aime, ce sont les créatures magiques, alors oui il y a des fées, mais connaissez-vous la lignée des hommes-chien, les cuélèbres ou encore les moddey dho ? Mon préféré c’est le moddey dho, qui est sans doute à l’origine du Sinistros dans Harry Potter.

Nollaig, héro atypique, nous emmène dans un mon médiéval dont les nombreuses rencontres vont beaucoup lui apprendre. Avec Mag Mor on ne sait jamais où l’on en est vraiment, et l’on oscille souvent entre deux mondes. Une découverte que j’ai apprécié, qui je l’espère va être à nouveau riche en élément fantastique et faire évoluer le personnage principal, un 6,5/10 pour moi se sera !

Claddagh, tome 1 la subsistance de l’étant, 2018, Alter Real, Angelscythe

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