Harry Potter est un jeune garçon de bientôt 11 ans, pour son plus grand malheur ces parents sont mort, et il vit chez son oncle et sa tante, les Dursley.
Cette famille est tellement amicale, que Harry reçoit des cintres en cadeau d’anniversaire, ainsi que les vieux vêtements de son cousin Dudley, ou encore un magnifique lit moelleux… dans un placard.
Mais la vie de cette famille va basculer le jour ou une lettre avec une écriture à l’encre verte est adressée à Harry.
Une lettre qui l’informe qu’il est reçut à l’école des sorciers de Poudlard. C’est le garde-chasse, Hagrid, qui va l’initier au monde des sorciers en l’accompagnant dans ces premiers achats et en lui révélant la triste fin de ses parents.
Ce jeune garçon à la vie triste et tranquille, va à la découverte d’un monde magique envoûtant, merveilleux, mais pas toujours aussi rose qu’il n’y paraît, car certaines forces obscures se cachent dans l’ombre du château.
Harry Potter pour moi ce ne sont pas que des livres ou des films, c’est mon enfance, ma bouée. J’ai vécu mon enfance, mon adolescence avec ce héros, j’étais en terminale quand le dernier livre est sorti. Ma vie à cette époque a été rythmée par les péripéties de ce sorcier, qui restera ma première saga livresque pour toujours. Et je peux vous dire qu’à 27 ans, la même magie, les mêmes émotions sont là. Donc aujourd’hui le but est de vous faire lire, relire Harry Potter, si vous avez des enfants racontez lui son histoire car, sincèrement, des sagas aussi bien construite, palpitante, à l’imaginaire débordant et qui grandissent en même temps que vous, vous en connaissez beaucoup ?
Un monde envoûtant
Avec J.K. Rowling, on reste sobre dans les descriptions, elle nous en donne suffisamment pour se représenter le monde magique, les lieux, et en même temps elle laisse la place à notre imaginaire, ce qui est une bonne chose. L’univers n’est pas alourdi par des descriptions trop riches, par contre elle retranscrit bien l’ambiance des lieux, les émotions, cela donne du corps à l’histoire, il y a quelque chose de très familier. En même temps l’univers qu’elle nous présente est vaste et a vraiment révolutionné le fantastique dans cette branche qu’est la sorcellerie. On était habitué aux univers assez médiévaux, là on est dans notre monde, quasiment à notre époque. La gare des sorciers est cachée dans une vraie gare, une rue pleine de boutiques magiques se cache derrière un pub miteux dans Londres.
Quand on lit se roman, on se demande qu’elles choses merveilleuses on va trouver en ouvrant telle ou telle porte. Parallèlement, certains fondamentaux sont conservés: les chapeaux et les capes de sorciers, les formules et les baguettes magiques, les potions, etc… La relation avec les personnes normales, ou moldu, est assez drôle je trouve, déjà juste le fait de leur avoir donné un nom c’est amusant. Et puis toute ces précautions pour garder les deux mondes séparés, tout en vivant au milieu d’eux, ça rend les choses encore plus réelle, on y croirait presque ! Ce monde envoûtant n’est pourtant que la trame de fond d’une histoire plus complexe, une enquête que nos héros vont mener pour savoir ce qui se cache dans le château.
Et, J.K. Rowling s’avère être un véritable maître du suspense, elle nous conduit sur des fausses pistes, dévoile des secrets et des mystères. Sans les enquêtes et les énigmes qu’Harry et ses amis essayent de résoudre. L’histoire tournerait vite en rond.
Après je ne peux malheureusement pas trop vous en dire, histoire de préserver le suspens pour ceux qui ne l’aurait pas encore lu (le voir en film ça ne compte pas, il va falloir vous mettre à la lecture).
Des héros attachants, un récit varié
Harry Potter est le héros de l’histoire, cela on n’en doute pratiquement jamais. Malgré sa triste histoire avec son oncle et sa tante, il reste un jeune garçon courageux, intrépide, loyal, parfois un brin provocateur. Et malgré le fait qu’il n’est pas toujours confiance en lui, il arrive à se surpasser. C’est un héros assez typique dans le monde de l’enfance, il me fait penser à la petite Heidi ou Naruto qui n’abandonnent jamais malgré les difficultés. Ce qui fonctionne bien, c’est le trio qu’il forme avec Ron et Hermione. Tout y est, un héros attachant et ses amis aux qualités et personnalités très opposés mais qui ont aussi leur importance dans l’histoire. Croyez moi que sans Hermione, Harry aurait été dans un sacré pétrin un bon nombre de fois, car dans cette histoire Ron et Hermione sont aussi important qu’Harry. Ron est le personnage auquel on s’attache le plus vite (ça a été mon cas) il est drôle, parfois naïf, et la description qu’en fait J.K. Rowling est très amusante. Quant à Hermione ou Neville, c’est plus compliqué, ce sont des personnages qui se bonifient au fil des romans !
Nos trois héros sont donc confrontés à leur première année en tant qu’élève sorcier, avec les cours de potion, métamorphose, vol sur un balais, mais ils vont également devoir faire face à des intrigues et des dangers qu’ils n’avaient pas imaginés pour cette première année. La découverte d’un couloir interdit, d’un vol dans la banque des sorciers ou d’un troll se baladant dans les couloirs va occuper nos jeunes héros tout au long de cette année. Mais en plus de cela, ils vont rencontrer leurs premiers ennemis, notamment Drago Malefoy et ses acolytes, toujours prêt à jouer un sale tour. Ou encore le mystérieux et belliqueux professeur Rogue (un de mes personnages favoris avec le professeur Mcgonagall).
Je ne vous parlerais pas de tous les personnages, premièrement se serait fastidieux, et deuxièmement je dois conserver une part de mystère. Surtout que certains comme Albus Dumbledore ou Rogue, reste un mystère à nos yeux de lecteur pendant quelques temps. Un dernier petit aperçu pour ceux qui ne connaîtrait pas Harry Potter, on assiste également à quelques représentations de match de Quidditch, un sport de haute voltige sur des balais volant, bref vous n’allez pas vous ennuyez.
Parallèle avec le film, attention au spoil !
En relisant ce tome 1, je ne me rappelais de certains passages, et aussi de tout l’humour que l’on peut trouver tout au long du roman: Neville et toutes ces aventures, les manies d’Hermione ou les réflexions de Ron et de ses frères. J’ai vraiment passé un bon moment. Surtout qu’on n’a pas le temps de s’ennuyer, les actions et les événements se succèdent vraiment bien.
Attention par contre, légers spoiler, j’avais envie de faire un parallèle avec les films en évoquant une scène du livre qui n’a malheureusement pas été reprise à l’écran. Dans le tome 1, peu de choses manquent dans le film, mais je regrette le passage avec Norbert le dragon. Quand Harry et Hermione le promène dans une caisse, dans tout le château, pour pouvoir le donner à des amis du frère de Ron, avant qu’il ne ravage la cabane de Hagrid. Le moment est assez drôle, palpitant, on se demande s’ils vont se faire pincer ou non. Mais j’avoue que tout cela passe assez inaperçu dans le film.
Pour une fois j’ai rajouté des photos dans mon article pour vous montrer mes trois versions du tome 1, la première que j’ai depuis…bon, les pages sont bien jaunes en tout cas. Le second fait partie des éditions de luxe avec le coffret et la tranche dorée. Et le troisième c’est la version en anglais, sous l’égide du blaireau des Poufsouffle, que je me suis offerte cette année.
P.S. Une très bonne première lecture pour abordé le genre de la fantaisie, je recommande néanmoins d’attendre 9-10 ans avant de le lire, histoire d’avoir un peu de maturité sur certains mots et de mieux se plonger dans l’expérience.
Sincèrement, je ne mettrais pas de note à un Harry Potter, mon entourage vous le dira, il m’est difficile de faire preuve d’objectivité et de contrôle avec mon sorcier à lunette préféré ! Non allez j’essaye quand même, parce que je trouve que c’est une très bonne première lecture, que l’univers est riche et suscite l’imaginaire, que les personnages sont drôle et attachant et que le récit et le suspense sont maîtrisés, un 10/10 n’est pas cher payé.
Harry Potter et la Pierre Philosophale, J.K. Rowling, Gallimard, 2008 (édition de luxe)