Il est vrai que je ne suis pas un fan de RS (réseaux sociaux), quand je passe du temps devant un écran, c’est pour jouer à Wow, au Sims, parfois à Pokémon, Little Dragon Café, ou tout dernièrement à l’Attaque des Titans (je vais les avoirs ces fumiers !!!), ou regarder des films et des séries.
N’étant pas une grande bavarde, je n’ai jamais été du genre, à étaler ma vie sur Facebook, à me prendre en photo tous les jours, à faire des stories 7/7.
Pour moi, virtuelle ou non, une relation, une connivence avec les autres cela ne s’installe pas en un claquement de doigt, alors de là à vous raconter ma vie, sommes toute, relativement banale, il y a un monde !
Alors quand j’ai lancé mon blog, je voulais rester la même, est ce facile, oui, est ce rentable pour le blog en termes de vue et de commentaire, pas forcément…
Cette chronique est plus introspective que les autres, et nous permet de faire gentiment connaissance, « Il ne faut pas brusquer mamie », en même temps cela me permet de m’exprimer sur un ton plus léger et si possible, j’espère converser avec vous. Ce blog n’a pas vocation à raconter ma vie, « oh que non ! – et puis on se ferais ch*** », mais une infime partie, une passion commune que j’ai avec vous, les livres…
Alors maintenant, entrons dans le vif du sujet !! Certains blogs tournent principalement autour de leur histoire du quotidien, et comme nous traitons de sujet livresque, ils sont exclus de cette réflexion. Ce qui m’intéresse c’est de vous parler des blogs à vocations livresques qui parfois dérivent sur un journal intime online. Je ne citerais personnes, mais ne vous en faites pas, je ne suis pas méchante « quoi que ?! ».
Twitter, Instagram, Facebook le trio infernal
Outils de communication révolutionnaire, ces trois drôles de dames ont révolutionné notre utilisation d’internet et ont a elles seules étés un des vecteurs de la « nécessité » d’amélioration de nos téléphones portables. J’ai découvert Instagram et Twitter au lancement de mon blog.
Pour Facebook, en revanche, l’utilisation a été personnelle avant d’être « professionnelle », et au final, peu de choses changent… On retrouvera forcément, quoi qu’il arrive, les traditionnelles mais aussi particulièrement longues anecdotes de vie. Je ne suis pas contre quelques anecdotes sur le quotidien, les tracas du moment…
Mais quand cela devient quasi systématique et aussi long qu’un monologue, Oh !!! « On peut se faire payer pour la consultation ? ». Je sais ce que vous allez mettre en avant, vous interagissez avec votre communauté, vous créer du lien… Quand cela vire dans le mélo drame, ou confession intime… est-ce vraiment l’endroit approprié ?
Je n’aime pas particulièrement se déballage dans les réseaux sociaux lorsque l’on est dans la sphère privée, mais quand c’est en lien avec une activité « semi professionnelle », je ne vois pas l’intérêt. Le paradoxe c’est que les réseaux sociaux détruisent de nombreuses barrières, dont celle de l’intimité et anonymat, alors faut il céder à la tentation, ou est le juste milieu ?
Je n’ai, personnellement, pas très envie de savoir quand vous allez chez le dentiste, Il y a pour moi une limite de choses à dévoiler. Je ne vais pas vous parler de mes vacances, montrer des photos de moi ou de ma famille, écrire des monologues coups de cœur ou de gueules (le plus souvent) … Par contre vous raconter quelques péripéties sans trop entrer dans les détails, ou partager un instant de découverte/ pause livresque. Là je dis oui !
D’ailleurs quand je suis un blog littéraire, ce n’est pas pour savoir H24 ce que fait la blogueuse en question et avoir cette intrusion dans sa vie privée. Lire des chroniques, partager ses impressions, donner envie de découvrir un livre/ un auteur, n’est-ce pas le principal ?
Parler d’une histoire ou raconter son histoire
Avant de créer mon blog, j’ai parcouru la toile pour voir ce qui existait déjà, comment les blogueuses/rs fonctionnaient. Et j’ai été surprise de constater que certains blogs à vocation littéraire, avait tendance à devenir des recueils de la vie des blogueuses. N’étant, à l’époque, pas familière à ce milieu, je me suis interrogée, dois je parler plus de moi sur mon blog, est-ce essentiel pour créer un lien avec ces lecteurs, qu’elle limite dois-je m’imposer ?
Mais rapidement, je n’ai pas accroché, il y a un côté intrusif dans leur vie et dans la mienne que je n’aime pas du tout. En allant sur un blog livresque je veux découvrir l’avis des personnes sur un livre, découvrir leur genre de prédilection, leurs coups de cœur. Mais je ne peux pas nier, quand plus d’accrocher ou non aux lectures présentées, le style a de l’importance. Qui dit style, dit personnalité, affinité. On en revient forcément à l’humain derrière sa plume, on ne peut pas l’ignorer.
Alors peu à peu, son histoire devient une histoire, que l’on y accroche ou non, mais cela doit rester imprévisible, anecdotique, par rapport au contenu principal.
Alors, après tout cela, faut il raconter sa vie dans un blog littéraire ?
Quand on met en place un tel projet, on développe différents canaux de communication, et chacun permets de s’exprimer différemment. On noue des relations virtuelles, compare nos avis, et peu à peu on se rapproche de nos lecteurs.
Alors, il ne faut pas se fermer comme une huître, refuser le dialogue, pour qu’un blog perdure, il faut créer du lien, une sympathie, en plus du travail d’écriture et de lecture fait à côté. Et si pour certaines personnes (comme moi) il est difficile de créer ce lien via les réseaux sociaux, j’essaye de trouver des formes de communication qui nous font partager, échanger, pour affirmer ce lien.
J’avoue me livrer très peu, non pas par pudeur, mais par choix, néanmoins je reconnais que dans le blogging, on a besoin d’une forme d’attachement, d’un lien avec le blogueur et cela ne passe pas entièrement par ce qu’il créé mais aussi par qui il est.
J’émets cependant, la réserve suivante, dans cette vie ultra connectée, soufflez de temps en temps, nul besoin d’être tout le temps présent, pensez à vous. Le principal est de partager notre passion, chacun à son rythme, et si vous appréciez certains blogs, plus discret (comme le miens), soyez patient, encouragez-nous, et surtout restez au rendez-vous, car sans lecteur, pas de blogueurs.