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Ceux d’en haut, la mécanique de l’arbre





Marie et Rosalie ont rejoint la Communauté depuis peu. Mais leur arrivée n’est pas s’en créer de nombreux changement.


Marie essaye de s’intégrer dans cette communauté, mais la menace de Dark Visitor a enfin été mise à exécution, de plus en plus de personnes sont contaminer et les effets du virus ne sont pas clair, mais seront dévastateur…


Rosalie, quant à elle a rejoint la Communauté, mais sa spécificité d’appartenir à deux classes créer de nombreux questionnements. Risque de division, menace planétaire, bien des aventures les attendent.


Pendant ce temps, au XIXème siècle, un épicier juif vivant à Prague réfléchie à sa vie, sa femme, ce qu’il a accompli.


Malheureusement pour lui, la mort a frappé, mais au lieu de suivre sa compagne vers une autre demeure, il se retrouve dans le corps de Perrine, une jeune femme de 17 ans. S’habituant à sa nouvelle vie, il va au fil de ses aventures, voyager dans un cirque ambulant, tomber amoureux et découvrir de nouveaux secrets dans un mystérieux manuscrit.


Cela fait déjà quelques temps que j’ai découvert le début des aventures de Marie, et une nouvelle fois Luisa Gallerini a décidée de me confier cette lecture. Je vous propose de voir les chroniques que j’ai écrites précédemment pour pouvoir vous imprégner un peu plus de l’univers de l’auteur et des précédentes aventures de Marie, Rosalie et Jeanne.


Je ne savais pas comment commencer cette chronique, parce que si les trois tomes précédents m’avaient plutôt séduite, celui-ci révèle de trop nombreuses failles à mon goût qui ont bloqués la trame narrative construite par l’auteur. Je ne suis donc, pas tout à fait séduite, et cette fin de lecture reste en demi-teinte, mais j’espère que vous aurez envie de découvrir cette saga qui dans l’ensemble demeure palpitante.



Emprisonné dans un corps, éveil au monde


Comme à son habitude, l’auteur scinde son histoire en deux, deux époques, deux histoires, pour à la fin faire en sorte que le tout s’entremêle, et se rencontre.


Nous rencontrons cette fois ci un homme, Ismaël, un vieillard. Personnage qui tranche avec ce que nous a habitué l’auteur. Si au départ sa mort et sa réapparition dans le corps d’une jeune femme va complètement le déboussoler et l’effrayer. Passé cette étape, il va littéralement revivre, c’est quelqu’un de passionné… Que ce soit en amour, dans ces créations d’automates, la recherche de la magie. Ce qui fait qu’il apparaît plutôt comme quelqu’un égoïste et d’antipathique, une seule chose à mettre à son crédit, la vie dans un corps de femme va briser des idées en matière d’amour, de relation charnelle.


Que ce soit avec Ismaël ou Dark Visitor, l’auteur nous montre deux choses terriblement d’actualité, la manière dont on accepte son corps, on le ressent, on se voit, mais surtout que le sentiment amoureux transcendent des valeurs d’une époque, d’une enveloppe charnelle, de genre. Un message de d’acceptation que je retrouve chez de nombreux auteurs ces derniers temps…


Ismaël/Perrine est donc une femme à présent, il va faire tout quitter à sa jeune compagne, sa position, sa famille, son fiancé, sa vie confortable. Pour explorer les routes et trouver des réponses à leurs situations. C’est là qu’ils vont faire la rencontre de Jaromir et son cirque ambulant. Sous le charme de ce dernier, ils vont prendre la route. Mais tout ne va pas se passer comme prévu, Perrine va réussir à reprendre son corps. Ismaël se réfugie, dans le corps d’une nouvelle personne, bien décidé à retrouver son amour et Perrine pour lui faire payer.


L’histoire d’Ismaël est la partie la plus captivante, déjà parce que l’on découvre une nouvelle caste de la Communauté, les Déambulants, qui prennent possession des corps pour assurer leur survie. La découverte des cirques ambulants est un parenthèse magique qui se poursuit avec les petits automates qui vont devenir une véritable obsession pour Ismaël. J'aime particulièrement son évolution psychologique, allant peu à peu vers une folle ambition est très intéressante et contraste avec les personnalités déjà rencontrées. Au final, chacun vit autrement son immortalité. Mais surtout, comme les personnages découverts avant lui (Rosalie, Jeanne, Luisa), quel impact aura-t-il à notre époque ??



Marie ou es-tu ? une action qui s’essouffle….



Vous l’aurez compris, c’est la partie suivante qui m’aura le moins convaincu. J’attendais avec impatience de retrouver Marie, et savoir comment allait elle, avec la Communauté contrer Dark Visitor et son virus informatique. Si Marie est bien sûr préoccupée par ce virus, elle passe complètement au second plan dans cette histoire et la résolution de cette crise. On la voit plus souvent hésiter dans son histoire amoureuse, se poser des questions ou travailler à la magie pour « monter de niveau » dans la Communauté. Mais on ne retrouve pas la Marie, et la Rosalie, indépendante, intrépide, avide de mystères, de secrets et découverte qui nous ont amené jusqu’ici.


L’auteure c’est au contraire plus axé sur leur intégration au sein de la communauté, et la découverte de dons pour certaines, notamment Rosalie qui va vers l’apprentissage du métier de passeuse d’âme. Cela aurait pu être une partie vraiment intéressante à découvrir. Mais en voulant introduire de nouvel élément à son univers, l’auteure à comme diminué l’intrigue mise en place dans le tome précédent. Si bien que l’on ne se rend pas bien compte de l’impact du virus, on sort peu de la communauté, l’action n’est pas trépidante, aucune angoisse et inquiétude. Tout comme la guerre des castes, si nos personnages s’interrogent des tensions internes, en tant que lecteur on ne perçoit rien de ces intrigues qui apparaissent secondaires dans l’histoire alors qu’elles ne le sont pas.


C’est impressionnant car on est dans l’urgence, la Communauté va se dissoudre ou implosé, le monde est en proie à un virus incontrôlable (ce n’est pas sans nous rappeler notre actualité), on ne connaît pas les intentions de Dark Visitor et sans doute, un autre « méchant sévit dans l’ombre. Et au final le dénouement de ces affaires se fait sans effusion, tranquillement, on est loin des enquêtes et intrigues trépidantes des tomes précédents.


De plus l’auteure est peut être trop gentille avec ces personnages, quand on créer des personnages comme Dark Visitor, et Ismaël, pourquoi ne pas exploiter ce filon pour renforcer l’intrigue plutôt que de les absoudres, et ne pas leur laisser cette place de perturbateur. Je comprends le sens que voulait donner l’auteur en rendant une forme de douceur à Dark Visitor, mais son intrigue méritait un dénouement avec plus de panache.


On conserve les bases, des éléments qui ont fait leurs preuves et apportent une marque singulière au écrits de Luisa Gallerini, la narration sur deux époques, recherches sur l’arbre de vie, découverte des secrets de l’immortalité, aventure entre réel et irréel pour nos personnages. Mais ce tome ne rassemblait pas à toutes mes attentes après les trois autres, l’action n’est pas suffisamment au rendez-vous, surtout avec les enjeux et la tension grimpante introduit dans le tome précédent. Alors oui la découverte de la Communauté a son intérêt, mais il se fait au détriment d’une histoire plus prenante et nous laisse un récit en demi-teinte…


Ceux d’en haut, la mécanique de l’arbre, 2020, Luisa Gallerini


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